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des cours sous forme de fiches

Mercredi 25 mai 2011 à 22:28

Les tissus musculaires
 
Tout sur les tissus musculaires, c'est ICI 
I)                    Origine
 
-          Cellule jeune : myoblaste.
-          Cellule adulte : myocyte.
-          Propriétés :
·         Moteur biologique : transforme l'énergie chimique en énergie mécanique ->mouvement.
·         Contractilité.
·         Excitabilité : reçoit et réagit à une information -> contractilité.
·         Conduction : conduit l’information dans la cellule puis aux autres cellules.
-          3 types de cellules musculaires :
·         Adbomyocyte : cellules des muscles squelettiques, cellules musculaires striées.
·         Léiomyocytes : cellules musculaires lisses.
·         Cardiomyocytes : cellules du cœur.
-          Composants internes disposés longitudinalement (abdomyocytes : striation verticale supplémentaire).
 
II)                  Le muscle strié : muscle squelettique
 
-          Mouvements et glissement des pièces squelettiques.
-          Plusieurs éléments :
·         Striations longitudinales dues aux myofibrilles et transversales.
·         Cellules longues, cylindriques, mltinuclées (syncitium) 
-          Myofibrilles groupées en faisceaux : champs de Conhun.
-          Cytoplasme : sarcoplasme.
-          Noyau et membrane plasmique : sarcolemne.
-          Motif répété tout le temps : le sarcomère
·         Bandes sombres ou bandes A (A = aminotropes) et bandes claires ou bandes I (I = isotropes).
·         Au milieu des bandes I : bande Z
·         Au milieu des bandes A : bande plus claire : bande H.
·         Sarcomère : entre deux bandes Z : une bande A, avec de chaque côté une demie bande 
Au niveau des bandes H : filaments à répartition hexagonale.
 Au niveau des bandes A : répartition hexagonale où un filament épais est entouré par 6 filaments fins.
Au niveau des bandes Z : répartition quadratique (en carré) entre myofilaments fins et épais.
·         Torsion à l’intérieur du sarcomère entre filaments fins et épais.
·         Filaments épais :
o   Myosine.
o   Filament surmonté d’excroissances : "tentacules" disposées selon une sinusoïde (angle constant)          ->proximité entre filaments fins et épais. 
·         Absence d’excroissance au milieu du sarcomère : zone H.
·         Méromyosine lourde :
o   Méromyosine légère attachée à la méromyosine lourde.
o   La lourde a deux sites de fixation : un sur l’actine (filament fin) et un de l’ATP (ATPase qui hydrolyse l’ATP pour la transformer en énergie mécanique).
·         Filament fin :
o   Homogène.
o   Association de plusieurs molécules d’actine > couple actine-myosine.
o   Tropomyosine : support de la torsade d’actine.
o   Complexe de troponine : rôle important dans la contraction musculaire.
·         Proximité filaments fins / épais grâce aux excroissances (=ponts d’union).
·         Contraction du muscle : contact filaments fins / épais.
·         Système de cohésion dans sarcomère :
o   Système endosarcomérique : attache permettant aux filaments de rester en place les uns par rapport aux autres : filaments de titines ou de connectines permettant le maintien du sarcomère, et de maintenir aligner les filaments et de s’opposer à un étirement excessif.
o   Système sous-sarcomérique : compliqué et présent dans toutes les fibres musculaires.
Dystrophine sous la membrane de tous les myocytes (chromosome X, si absence : myopathie de duchenne).
Association d’autres protéines à la dystrophine : accrochage avec la MEC
Importance dans la cohésion à l’intérieur du sarcomère.
·         Costamères : accrochage sarcomère à la membrane. Au niveau des bandes Z, protéines accrochant la strie Z, liées à une intégrine, elle-même liée à la membrane cellulaire : densification entre la membrane et la strie Z.
·         Sarcomère : édifice fragile -> attaches permettant au sarcomère d’assurer sa fonction.
 
-          Réticulum sarcoplasmique :
·         Très développé.
·         Recouvre les myofilaments.
·         Structure tubulaire entre les disques sombres et clairs et citernes terminales : stocke Ca sortant et entrant lors de la contraction musculaire 
 
-          Deux types de myocytes :
·         Type I : contraction lente, beaucoup de force (fonction posturale)
·         Type II : contraction rapide, peu de force (fonction phasique)
 
-          Architecture du muscle :
·         Cellules musculaires formant des faisceaux et éléments du tissu conjonctif
·         Beaucoup de capillaires aplatis au repos. En activité : ouverts et irriguent abondamment le muscle.
·         Accroché à l’os par des tendons ou aponévroses ou par des fibres de collagène en liaison entre le muscle et l’os.
·         Innervation importante : 1 nerf moteur pour chaque muscle.
o   Isochronisme neuromusculaire.
o   Plaque motrice (à proximité, non fusionné) via substance chimique, contrôle le muscle.
·         Dans chaque muscle, « palpeur » renseignant sur le degré d’étirement du muscle : tonicité musculaire. C’est un fuseau neuromusculaire qui entoure quelques fibres : innervation sensitive.
 
III)                Muscle lisse
 
-          Cellule musculaire lisse :
·         Système longidine.
·         Noyau central, myofilaments, sarcolemne.
·         De chaque côté du noyau : cônes sarcoplasmiques avec les organites.
·         Zones denses à l’intérieur de la cellule et contre la membrane.
·         Cellules jointives via desmosomes, peu de MEC, présence de zones sombres : zone où s’accroche les myofilaments.
·         Fusion de 2 cellules : nexus ou gap-jonction permettant à l’information de passer d’une cellule à l’autre -> synergie. 
·         Autour de la cellule : membrane calvéolaire (comportant des calvéoles) accrochant des complexes protéiniques.
·         Myofilaments : actine et myosine en faisceaux irréguliers. Filaments avec complexe tropomyosine ( pas de complexe troponine).
-          Architecture des cellules musculaires lisses :
·         Isolées dans un tissu :
o   Vaisseaux, artères de moyen calibre (tonicité).
o   Autour des glandes exocrines (excrétion).
o   Myofibroblastes : structure intermédiaire entre le fibroblaste et la cellule musculaire lisse, contractile.
·         Tunique musculaire : cellules musculaires lisses les plus nombreuses.
o   Le long du tube digestif.
o   Estomac.
o   Organes creux, voies aériennes, urinaires.
·         Muscles isolés, individualisés :
o   Follicules pilo-sébacé : muscle érecteur du poil.
o   Iris : muscle constricteur de l’iris (myosis) et muscle dilatateur (mydriase).
o   Utérus : myomètre.
 
-          Commande des muscles lisses :
·         Non commandés par la volonté (inconscient, involontaire).
·         Terminaisons nerveuses libres arrivant sur le muscle (système nerveux végétatif).
·         Une terminaison activatrice et une terminaison inhibitrice.
·         Commande : nerveuse, mécanique ou hormonale.
 
 
IV)               Le muscle cardiaque
 
-          Cellules : cardiomyocytes, cellules myocardiques, cellules cardiaques.
-          Striations transversales.
-          Uninuclée, digitées, forme de cylindre bifurqué, formant un réseau 3D
-          Autour du noyau, zones claires avec organites.
-          A la limite de deux cellules : striation scalariformes (numéro 5 sur le schéma) : jonction entre deux cellules, stries formées par une succession de desmosomes puis de zonula occludens. Assure la cohésion entre les cellules et permet la diffusion rapide des ordres de contraction.
-          Sarcomère ressemblant à celui de la cellule musculaire striée mais abondance de mitochondries de grandes tailles
-          Alternance bandes sombres / claires, présence de la ligne Z.
-          Myofibrilles moins bien individualisée.
-          Réticulum sarcoplasmique : chétif : pas de citerne, pas de triade.
-          Gouttelettes lipidiques métabolisées par le muscle cardiaque.
-          Myoglobine, ATPase.
-          Vascularisé
 

·         Forment des nœuds : nœud de Keith et Flack, nœud d’Aschow Tawara.
      Forment le réseau de His et le réseau de Purkinje 
                  Caractérisé par un potentiel de repos, non stable : automatisme
En dehors des cellules, tissu conjonctif avec capillaires sanguins, lymphoctes et fibres de collagène.
-         Innervations :
·         Automatisme intrinsèque provenant du cœur lui-même.
·         Fibres nerveuses à terminaisons libres du système nerveux végétatif permettant d’accélérer ou ralentir le rythme cardiaque.
 
 
V)     Contraction musculaire
               
 
-         Motricité, force et mouvement 
-         Propriétés :
·         Elasticité : glissement entre filaments fins et épais. Rôle d’amortisseur : mouvements plus harmonieux, meilleur rendement.
·         Excitabilité : toujours excitable de la même façon. Libération au niveau de la plaque motrice d’un neuromédiateur (acétylcholine = Ach) stimulant le muscle.
·         Conduction : information se diffusant partout à grande vitesse.
-         Contraction musculaire : excitation du muscle grâce à une suite de phénomènes qui se traduisent par un mouvement du muscle : production de force par le muscle.
-         Contraction isotonique : amenant un effort (relâchement : exocentrique)
·         Relation force développée et longueur du muscle : force maximum développée quand le muscle est un peu étiré, quand il dépasse sa longueur de repos.
·         Chaque mouvement fait va intéresser au minimum deux muscles :
o   Muscle qui fait le mouvement : muscle agoniste.
o   Muscle qui se laisse faire, qui se relâche : muscle antagoniste.
-         Contraction isométrique : support de charge, pas de mouvement
·         Equilibre entre tension développée par les muscles et charge.
·         Maintien d’une attitude, de la position debout.
-         Phénomènes d’accompagnement :
·         Avant contraction  : potentiel d’action au niveau de la plaque motrice
·         Phénomènes thermiques : dégagement de chaleur pendant contraction et périodes de décontraction (chaleur constante) et de chaleur retardé (reconstitution des réserves énergétiques : dépend de la dépense énergétique qui a eu lieu).
-         Fatigue musculaire : stimulation de nombreuses fois un même muscle -> fatigue et réponse moindre à de nouvelles stimulations. Amplitude diminuée -> crampes, accumulation de déchets métaboliques.
-         Mécanisme de la contraction musculaire :
·         Sarcomère :
o   Etirement : bandes sombres identiques, bandes I augmentent.
o   Contraction : bandes sombres identiques, bandes I diminuent.
o   Mouvements de glissement entre filaments fins et épais.
·         Contraction : pont d’union qui s’accroche à l’actine, la poussant d’un cran -> glissement des filaments d’actine entre les filaments épais.
·         Repos : filaments de myosine et d’actine interdits de contact.
 
-         Résumé :
·         Libération d’Ach au niveau de la plaque motrice
·         Potentiel d’action (PA)
·         PA traverse la cellule musculaire d’un coup par les tubules T
·          Sorti du Ca du réticulum sarcoplasmique, grâce au PA
·         Fixation du Ca sur la troponine
·         Mouvement
·         Retour du Ca dans le réticulum sarcoplasmique : contraction stoppée

Mardi 28 décembre 2010 à 0:05

Les tissus solides : le cartilage et l'os. 
 
Chondro- : cartilage.
Ostéo- : os.
Ce sont des tissus squelettiques, conjonctifs (cellules dispersées dans une MEC). 
 
I) Le cartilage
 
Chondroblaste puis chondrocyte.
Cellule sécrétrice
Prolifération pour augmenter le volume du cartilage (importante chez l'enfant, moins chez l'adulte).
Transformation en os à la fin de la croissance
MEC : fibres de collagène de type II (aussi IX, X, XI), fibres élastiques selon le type de cartilage.

Substance fondamentale : très hydrophile, protéoglycanes, d'acide hyaluronique.
Trois types de cartilage. 
 
           A) Le cartilage hyalin
 
Translucide (d'où son nom).
Majoritaire chez le foetus,  transformé en os par le processus de notification endochondrale.
Délimité par le périchondre (vascularisé).

ICI, les localisation du cartilage hyalin
Vue au microscope du cartilage : ICI


Chondrocyte : il s'enveloppe autour d'une couche de MEC  

MEC : semi-liquide, non calcifiée -> souplesse. Grande quantité d'eau, du collagène (II, IX, XI), de protéoglycanes (aggrécane) et d'acide hyaluronique -> propriété d'amortissement (souplesse). Détails ICI

Cohésion : grâce à la téracine (liée aux aggrécanes), les fibroneptine et la fibronectine (entre les chondrocytes et le collagène de type II).
Périchondre : entoure le cartilage sauf au niveau articulaire. Tissu conjonctif, deux couches : couche interne chondrogène (contact avec le cartilage, vascularisé, riche en cellules) et une couche externe (lien entre les couches). 
Pas de périchondre sur le cartilage articulaire : glissement, coulissement.
Articulations : 1 couche superficielle (fibres disposées dans un même axe, parallèles à la surface : glissante, moins de substance fondamentale), 1 couche moyenne (40 à 60% de l'épaisseur totale du cartilage, fibres de collagène entremêlées avec des protéoglycanes : déformation possible pour amortir les chocs, résistance à la pression et aux tractions), 1 couche profonde (30%, fibres perpendiculaires à la surface, chondrocytes en colonnes les unes à côté des autres), 1 cartilage calcifié (jonction avec l'os).  Schéma ICI
Quand on s'éloigne de la surface : + de protéoglycanes, + d'eau, + de déformabilité.  
 
          B) Cartilage élastique
 
ICI, les localisations du cartilage
Elastique : MEC avec beaucoup de fibres élastiques.  Vue microscopique ICI
Grande déformabilité.  
 
          C) Cartilage fibreux
 
Points d'insertion des tendons et ligaments.
Chondrocytes dans des chondroplastes, en division, formant des colonnes axiales.
MEC : beaucoup de fibres, peu de SF, peu de protéoglycanes (plus sec), fibres de collagène de type I en faisceau. Pas de périchondre. 
 
          D) Croissance
 
Foetus : tissu conjonctif classique mais les cellules mésenchymateuses vont devenir chondroblastes, s'entourent de MEC et s'enferment dans leur chondroplaste.
Croissance appositionnelle : apposition de couches de cartilage au cartilage déjà existant.   ICI schéma 

Croissance interstitielle : due à la division des cellules = croissance par l'intérieur. Avant que le cartilage soit remplacé par l'os chez l'enfant.   ICI schéma

Nourrir le cartilage : à l'aide du périchondre : diffusion de petites molécules (diffusion libre), échange de nutriments et de déchets. A partir liquide synovial riche en nutriments,  par diffusion. Pour le cartilage en profondeur : diffusion à partir des vaisseaux de l'os sous-chondral.

Vieillissement : perte d'eau, composition différente des protéoglycanes (- de chondroïtine sulfate, + de kératane sulfate), diminution du contenu cellulaire, acide hyaluronique attaquer plus facilement par les radicaux libres.
  
          E) Propriétés mécaniques
 
Visqueux et élastique.
Glissement, absorption des forces (déformabilité instantanée puis progressive jusqu'à un état stable), résistance aux tensions de la couche superficielle.
Augmentation de la teneur en protéoglycanes : augmentation de la déformabilité.  
 
II) L'os 
 
          A) Constitution
 
Site retraçant l'histologie de l'os
ICI
Cellules mésenchymateuses -> ostéoblastes -> le tissu osseux (tissu squelettique).
Tissu conjonctif = ostéoblastes et ostéocytes.
MEC : proche de celle du cartilage mais calcifié (Ca, P) + fibres de collagène (I)
SF : peu de protéoglycanes (donc peu d'eau), seulement chondroïtine sulfate.
Vascularisé et innervé.
Ostéoblastes : formation du tissu osseux, cellule sécrétrice de la MEC qui sera, à ce moment non calcifiée. Ostéocytes : une fois que la MEC est créée = elle est calcifiée. Dans des ostéolplastes. Prolongements qui se faufilent dans un réseau pour rejoindre les autres prolongements : contact des cellules. Réseau : canalicules avec liquide interstitiel.
Ostéoclastes : fonction de phagocytose de la MEC pour y libérer le Ca -> résorption du tissu osseux.

Equilibre ostéoblaste/ostéoclaste
ICI

Cellules bordantes de l'os : tapissent la surface de l'os. Capacité de se différencier en ostéoblastes suite à une stimulation.

Schéma de l'histologie de l'os
ICI


          B) Organisation
 
Organisation fine du tissu
Non lamellaire : primitif, immature, chez les enfants, avec des fibres non orientées.
Lamellaire : disposé en lamelles, chaque couche lamellaire étant orientée différemment de celle qui lui fait suite.

Architecture :
- Os spongieux : comme une éponge. Travées osseuses formant un réseau, cavités occupées par des fibres de réticulines retenant les cellules de la moelle osseuse, moelle à l'intérieur, endoste (tissu conjonctif fin, très ostéogène, pouvant se différencier en cellules du sang ou de la moelle) tapissant les cavités.   Photo ICI


- Os compact : homogène, solide, plein, espaces non visibles. Structure de base : structure de Havers avec lames de collagène concentriques autour des canaux de Havers, mis en relation les uns aux autres par les canaux de Volkmann. Endoste dans les canaux de Havers.   Schéma structure ICI
 
          C) Différents types d'os
 
Os courts : spongieux au centre et compact autour (main).
Os plats : côtes.
Os longs : humérus, ulna
Présence de périoste : 2 couches. Une couche interne collée à l'os compact (ostéogène). Une couche externe, vascularisée. Partout sauf au niveau des articulations.



          D) Ostéogenèse
 
2 types d'ossifications :
- Endoconjonctive : à partir du mésenchyme, ostéoblastes qui fabriquent la MEC et qui se différencient en ostéocytes. Les ostéocytes minéralisent la MEC. Le processus de répète continuellement à partir des trouées osseuses.

- Endochondrale : destruction du cartilage avant la construction de l'os : vaisseau perce l'os et apporte de l'endoste       ->point d'ossification primaire :  les chondrocytes s'hypertrophient au point d'en mourir laissant une cavité libre qui va être envahie par le vaisseau. On a un deuxième point d'ossification (épiphyse).    schéma ICI

ICI
, un site sur l'ostéogenèse

Va donner deux types d'os :
- Os à modèle conjonctif : ossification endoconjonctive. Ossification primaire qui est transformée en os lamellaire, puis croissance de l'os et remaniement (os plats du crâne, petits os de la face).
- Os à modèle cartilagineux : sur 15 à 20 ans. L'os primaire va donner l'os secondaire qui aura une croissance en longueur et en épaisseur. Il va y avoir ensuite un remaniement pour avoir un os le plus fonctionnel possible.

          E) Fonctions
 
Mécanique : soutien et protection du corps (vertèbres, boîte crânienne).
Hématopoïétique : os spongieux.
Métabolique : gestion de la concentration en Ca du sang.


          F) Remaniement
 
Cellules bordantes qui se différencient en ostéoclastes
Ostéoblastes qui reforment l'os.


          G) Pathologie
 
Ostéoporose :
- Déséquilibre entre activité des ostéoclastes et activité des ostéoblastes. 
- Les travées osseuses sont plus fines et les loges plus grandes.
- Aussi : vieillissement, alcool, tabac, faible exercice, diminution des apports alimentaires, dérèglement de la parathyroïde.
- Perte osseuse pouvant entraîner des fractures.


Structure de l'os ostéoporosé
ICI

Lundi 27 décembre 2010 à 23:56

Organisation de l'être humain.
 
I ) Les constituants
 
Atomes (H, C, O, N ...) -> molécules (protéines, sucres, lipides, glucides, vitamines ... ) -> organites cellulaires (mitochondries, noyau ...), séparées du milieu extérieur par une paroi -> cellule -> tissus -> organe.

10 et 100 milliard cellules.

Plusieurs fonctions seront assurées: 
- Le métabolisme : utilisation des nutriments pour créer l'énergie (anabolisme) et élimination des déchets (catabolisme).
- L'excitabilité : capacité de chaque cellule à réagir à une stimulation. 
- La communication : toutes les cellules sont capables de communiquer entres elles soit par des réseaux de proximité, (via cables ou messages chimiques) 
- La contractilité : mouvements des muscles.
- La mitose et la différenciation : capacité de se diviser pour une cellule, de subir une différenciation pour s'adapter et devenir une cellule spécialisée.    schéma de la mitose ICI


          A) La cellule
 
Entité complexe organisée en compartiments fonctionnels distincts.
Plusieurs capacités :

- La division sauf pour les cellules nerveuses.
- La migration de quelques cellules.
- La différenciation des cellules jeunes (cellules souches)
- L'adhésion à d'autres cellules : dans le but de constituer des tissus ou de communiquer entre elles via des molécules d'adhésion cellulaire (CAM) : immunoglobulines, adhésines (interactions entre deux cellules), sélectines (interaction globules blancs et paroi des vaisseaux), intégrines (relation entre cellules et milieu extracellulaire). Ou via l'émission de substances (récepteurs à leur surface) : cytokines permettant le transport d'un message d'une cellule à l'autre, ou jonctions intercellulaires dans les tissus.
- La mort : capacité des cellules à décider de leur mort (apoptose ou mort programmée).  schéma ICI

          B) Le noyau
 
Contient le matériel génétique -> expression des gènes.  schéma du noya ICI 
II) Le tissu
 
Premier stade d'organisation supracellulaire : ensemble de cellules différenciées pour une même fonction.

Deux types de tissus:
- Les tissus épithéliaux aveccellules serrées les unes contres les autres (peu de matrice extracellualire = MEC)               ->surface de l'organisme en contact avec l'extérieur ou des cavités en relation ou non avec l'extérieur. Peuvent plonger dans la structure de dessous (mésenchyme) pour donner des glandes. Le tissu épithélial peut donc être de recouvrement ou glandulaire. schéma des différents types de tissus épithéliaux et des épithéliums glandulaires+ cours
- Les tissus conjonctifs avec des cellules espacées (existence de MEC). schéma ICI
 
          A) Caractéristiques de l'épithélium
 
Cellules jointives, sans espace extracellulaire, reliées par des systèmes de jonction qui prennent différentes formes : 
- Des points d'attache, des tâches = MACULA
- Par des bandes tout autour de la cellule, une zone = ZONULA
- Deux membranes plasmiques l'une à côté de l'autre = SYSTEME ADHERENS
- Deux membranes qui fusent = SYSTEMES OCCLUDENS


résumé complet sur les jonctions ICI


          B) Classement des épithéliums
 
Distinction pôle basal / pôle apical. Le pôle apical est spécialisé dans la fonction de la cellule par les microvillosités : 
- Microvillosités banales
- Plateau strié (dispositif d'amplification de la surface)
- Bordure en brosse avec microvillosités inégales
- Stéréocils avec microvillosités en désordres.
Nourris par diffusion à partir du tissu conjonctif (relation épithélio-conjonctive). Un épithélium repose toujours sur une membrane basale.
 
III) La membrane basale
 
C'est quelque chose d'hétérogène. Elle est composée d'une lame basale contenant des substances fondamentales (mucoprotéines), sous laquelle, on trouve des protéines organisées pour former un réseau (fibres de collagène de type I, II, III ou IV). 
 

Schéma
ICI
IV) Terminologie des ensemble épithélio-conjonctifs
 
Peau : épiderme + derme :
Cavités qui se prolongent vers le milieu extérieur : tissu conjonctif = chorion et ensemble épithélium-tissu conjonction = muqueuse.    
Cavités closes : épithélium = mésothélium et tissu conjonctif = couche sous mésothéliale. L'ensemble forme la séreuse. 

 
V) Rôles
 
Variés : absorption pour l'épithélium intestinal; sécrétion pour l'épithélium gastrique; protection pour l'épiderme ...
 
VI) Les épithéliums glandulaires 
 
Rôle : sécrétion 
Prolifération de l'épithélium dans le tissu conjonctif du dessous -> bourgeon épithélial qui reste en contact avec l'épithélium (il se creuse avec des canaux, auprès des vaisseaux sanguins = glande exocrine sécrétrice), ou qui se détache et se lie à des vaisseaux (glande endocrine secrétrice d'hormones).
 
           A) Glandes exocrines
 
Classification selon : 
- Forme du canal excréteur (simple ou ramifié)       
- Forme de la portion excrétrice (tubuleuse, acineuse ou alvéolaire)
- Le type de sécrétion (glandes mérocrines, holocrines ou apocrines)

Schéma
ICI

           B) Glandes endocrines
 
Dispersées en ilôts ou formées de follicules.
 
VII) Les tissus conjonctifs
 
Cellules, fibres et substance fondamentale
Support de l'épithélium, nourricier.                                                                       
Fonctions : mécanique (soutien épithéliums), métabolique (transport des nutriments et déchets, et stockage), défense (immunitaire, circulation globules blancs, lymphocytes T, cicatrisation, phagocytose).                        
Structure : des cellules "éparpillées" dans la matrice extra-cellulaire (MEC). On y trouve aussi des vaisseaux sanguins, des nerfs et des réseaux lymphatiques. 


3 types de tissus conjonctifs : 

- Lâche : riche en cellules libres, sous les épithéliums en contact possible avec l'extérieur.
- Dense : fibres prédominantes de collagène. Deux types : fibreux avec fibres orientées ou fibreux avec fibres non orientées. Rôle mécanique.
- Réticulé : avec des fibres de réticuline.
- Elastique : tissu dense composé de fibres élastiques.
- Muqueux : prédominance de la substance fondamentale.
- Adipeux : tissu conjonctif lâche au départ, mais en fonction de la nutrition, les cellules adipeuses deviennent majoritaires au coeur du tissu conjonctif. Ces cellules sont isolées ou en amas.

Cours sur les tissus conjonctifs ICI



Les cellules du tissu conjonctif :
- Cellules fixes (à demeure) : fibroblastes, chondroblastes, cellules adipeuses.
- Fibroblastes (non matures) ou fibrocytes (matures) sécrétrices de protéines (fabrique la MEC).  
- Cellules mobiles : macrophages (phagocytose et présentation de l'antigène), mastocytes (le long des vaisseaux sanguins mais aussi le long des tissus conjonctifs).
- Cellules très mobiles : lymphocytes.
MEC: substances fondamentale + fibres .
- Fibres de collagène de plusieurs types ( I à V) 
- Fibres élastiques : synthétisées par les fibroblastes (peau, tendons, cartilage élastique, cellules musculaires lisses,  voies respiratoires ...).
La substance fondamentale : amorphe, gel semi-liquide, turgescente. Elle remplit le reste de la MEC, permet le passage de matériaux, des métabolites et des signaux chimiques entre les cellules. Composée de glycosaminoglycanes.
VIII) Vieillissement du tissu conjonctif
 
Phénomène normal.   
Diminution de la densité en collagène, de son épaisseur. Le tissu est moins rigide. Les fibres élastiques sont découpées, dégradées. La qualité de la substance fondamentale est différente, le tissu est moins souple, plus sec, moins extensible ---> rides.      

Lundi 27 décembre 2010 à 23:38

Définitions
 
ANATOMIE : science qui étudie la structure des êtres vivants et les rapports de leurs divers organes. 
HISTOLOGIE : science qui étudie la structure microscopique des tissus et des cellules des êtres vivants.  
PHYSIOLOGIE : science qui étudie le fonctionnement organique et les processus chimiques ou physiques qui y sont associés chez les êtres vivants.  
PATHOLOGIE : science qui étudie les maladies et leurs effets sur l'organisme.  
SEMIOLOGIE : science qui étudie les symptômes des maladies. 
PHYSIOPATHOLOGIE : science qui étudie les effets d'une maladie sur l'organisme et les mécanismes qui produisent ces effets. 


Et tout les autres définitions, dans ce lexique.

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