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des cours sous forme de fiches

Mercredi 25 mai 2011 à 22:28

Les tissus musculaires
 
Tout sur les tissus musculaires, c'est ICI 
I)                    Origine
 
-          Cellule jeune : myoblaste.
-          Cellule adulte : myocyte.
-          Propriétés :
·         Moteur biologique : transforme l'énergie chimique en énergie mécanique ->mouvement.
·         Contractilité.
·         Excitabilité : reçoit et réagit à une information -> contractilité.
·         Conduction : conduit l’information dans la cellule puis aux autres cellules.
-          3 types de cellules musculaires :
·         Adbomyocyte : cellules des muscles squelettiques, cellules musculaires striées.
·         Léiomyocytes : cellules musculaires lisses.
·         Cardiomyocytes : cellules du cœur.
-          Composants internes disposés longitudinalement (abdomyocytes : striation verticale supplémentaire).
 
II)                  Le muscle strié : muscle squelettique
 
-          Mouvements et glissement des pièces squelettiques.
-          Plusieurs éléments :
·         Striations longitudinales dues aux myofibrilles et transversales.
·         Cellules longues, cylindriques, mltinuclées (syncitium) 
-          Myofibrilles groupées en faisceaux : champs de Conhun.
-          Cytoplasme : sarcoplasme.
-          Noyau et membrane plasmique : sarcolemne.
-          Motif répété tout le temps : le sarcomère
·         Bandes sombres ou bandes A (A = aminotropes) et bandes claires ou bandes I (I = isotropes).
·         Au milieu des bandes I : bande Z
·         Au milieu des bandes A : bande plus claire : bande H.
·         Sarcomère : entre deux bandes Z : une bande A, avec de chaque côté une demie bande 
Au niveau des bandes H : filaments à répartition hexagonale.
 Au niveau des bandes A : répartition hexagonale où un filament épais est entouré par 6 filaments fins.
Au niveau des bandes Z : répartition quadratique (en carré) entre myofilaments fins et épais.
·         Torsion à l’intérieur du sarcomère entre filaments fins et épais.
·         Filaments épais :
o   Myosine.
o   Filament surmonté d’excroissances : "tentacules" disposées selon une sinusoïde (angle constant)          ->proximité entre filaments fins et épais. 
·         Absence d’excroissance au milieu du sarcomère : zone H.
·         Méromyosine lourde :
o   Méromyosine légère attachée à la méromyosine lourde.
o   La lourde a deux sites de fixation : un sur l’actine (filament fin) et un de l’ATP (ATPase qui hydrolyse l’ATP pour la transformer en énergie mécanique).
·         Filament fin :
o   Homogène.
o   Association de plusieurs molécules d’actine > couple actine-myosine.
o   Tropomyosine : support de la torsade d’actine.
o   Complexe de troponine : rôle important dans la contraction musculaire.
·         Proximité filaments fins / épais grâce aux excroissances (=ponts d’union).
·         Contraction du muscle : contact filaments fins / épais.
·         Système de cohésion dans sarcomère :
o   Système endosarcomérique : attache permettant aux filaments de rester en place les uns par rapport aux autres : filaments de titines ou de connectines permettant le maintien du sarcomère, et de maintenir aligner les filaments et de s’opposer à un étirement excessif.
o   Système sous-sarcomérique : compliqué et présent dans toutes les fibres musculaires.
Dystrophine sous la membrane de tous les myocytes (chromosome X, si absence : myopathie de duchenne).
Association d’autres protéines à la dystrophine : accrochage avec la MEC
Importance dans la cohésion à l’intérieur du sarcomère.
·         Costamères : accrochage sarcomère à la membrane. Au niveau des bandes Z, protéines accrochant la strie Z, liées à une intégrine, elle-même liée à la membrane cellulaire : densification entre la membrane et la strie Z.
·         Sarcomère : édifice fragile -> attaches permettant au sarcomère d’assurer sa fonction.
 
-          Réticulum sarcoplasmique :
·         Très développé.
·         Recouvre les myofilaments.
·         Structure tubulaire entre les disques sombres et clairs et citernes terminales : stocke Ca sortant et entrant lors de la contraction musculaire 
 
-          Deux types de myocytes :
·         Type I : contraction lente, beaucoup de force (fonction posturale)
·         Type II : contraction rapide, peu de force (fonction phasique)
 
-          Architecture du muscle :
·         Cellules musculaires formant des faisceaux et éléments du tissu conjonctif
·         Beaucoup de capillaires aplatis au repos. En activité : ouverts et irriguent abondamment le muscle.
·         Accroché à l’os par des tendons ou aponévroses ou par des fibres de collagène en liaison entre le muscle et l’os.
·         Innervation importante : 1 nerf moteur pour chaque muscle.
o   Isochronisme neuromusculaire.
o   Plaque motrice (à proximité, non fusionné) via substance chimique, contrôle le muscle.
·         Dans chaque muscle, « palpeur » renseignant sur le degré d’étirement du muscle : tonicité musculaire. C’est un fuseau neuromusculaire qui entoure quelques fibres : innervation sensitive.
 
III)                Muscle lisse
 
-          Cellule musculaire lisse :
·         Système longidine.
·         Noyau central, myofilaments, sarcolemne.
·         De chaque côté du noyau : cônes sarcoplasmiques avec les organites.
·         Zones denses à l’intérieur de la cellule et contre la membrane.
·         Cellules jointives via desmosomes, peu de MEC, présence de zones sombres : zone où s’accroche les myofilaments.
·         Fusion de 2 cellules : nexus ou gap-jonction permettant à l’information de passer d’une cellule à l’autre -> synergie. 
·         Autour de la cellule : membrane calvéolaire (comportant des calvéoles) accrochant des complexes protéiniques.
·         Myofilaments : actine et myosine en faisceaux irréguliers. Filaments avec complexe tropomyosine ( pas de complexe troponine).
-          Architecture des cellules musculaires lisses :
·         Isolées dans un tissu :
o   Vaisseaux, artères de moyen calibre (tonicité).
o   Autour des glandes exocrines (excrétion).
o   Myofibroblastes : structure intermédiaire entre le fibroblaste et la cellule musculaire lisse, contractile.
·         Tunique musculaire : cellules musculaires lisses les plus nombreuses.
o   Le long du tube digestif.
o   Estomac.
o   Organes creux, voies aériennes, urinaires.
·         Muscles isolés, individualisés :
o   Follicules pilo-sébacé : muscle érecteur du poil.
o   Iris : muscle constricteur de l’iris (myosis) et muscle dilatateur (mydriase).
o   Utérus : myomètre.
 
-          Commande des muscles lisses :
·         Non commandés par la volonté (inconscient, involontaire).
·         Terminaisons nerveuses libres arrivant sur le muscle (système nerveux végétatif).
·         Une terminaison activatrice et une terminaison inhibitrice.
·         Commande : nerveuse, mécanique ou hormonale.
 
 
IV)               Le muscle cardiaque
 
-          Cellules : cardiomyocytes, cellules myocardiques, cellules cardiaques.
-          Striations transversales.
-          Uninuclée, digitées, forme de cylindre bifurqué, formant un réseau 3D
-          Autour du noyau, zones claires avec organites.
-          A la limite de deux cellules : striation scalariformes (numéro 5 sur le schéma) : jonction entre deux cellules, stries formées par une succession de desmosomes puis de zonula occludens. Assure la cohésion entre les cellules et permet la diffusion rapide des ordres de contraction.
-          Sarcomère ressemblant à celui de la cellule musculaire striée mais abondance de mitochondries de grandes tailles
-          Alternance bandes sombres / claires, présence de la ligne Z.
-          Myofibrilles moins bien individualisée.
-          Réticulum sarcoplasmique : chétif : pas de citerne, pas de triade.
-          Gouttelettes lipidiques métabolisées par le muscle cardiaque.
-          Myoglobine, ATPase.
-          Vascularisé
 

·         Forment des nœuds : nœud de Keith et Flack, nœud d’Aschow Tawara.
      Forment le réseau de His et le réseau de Purkinje 
                  Caractérisé par un potentiel de repos, non stable : automatisme
En dehors des cellules, tissu conjonctif avec capillaires sanguins, lymphoctes et fibres de collagène.
-         Innervations :
·         Automatisme intrinsèque provenant du cœur lui-même.
·         Fibres nerveuses à terminaisons libres du système nerveux végétatif permettant d’accélérer ou ralentir le rythme cardiaque.
 
 
V)     Contraction musculaire
               
 
-         Motricité, force et mouvement 
-         Propriétés :
·         Elasticité : glissement entre filaments fins et épais. Rôle d’amortisseur : mouvements plus harmonieux, meilleur rendement.
·         Excitabilité : toujours excitable de la même façon. Libération au niveau de la plaque motrice d’un neuromédiateur (acétylcholine = Ach) stimulant le muscle.
·         Conduction : information se diffusant partout à grande vitesse.
-         Contraction musculaire : excitation du muscle grâce à une suite de phénomènes qui se traduisent par un mouvement du muscle : production de force par le muscle.
-         Contraction isotonique : amenant un effort (relâchement : exocentrique)
·         Relation force développée et longueur du muscle : force maximum développée quand le muscle est un peu étiré, quand il dépasse sa longueur de repos.
·         Chaque mouvement fait va intéresser au minimum deux muscles :
o   Muscle qui fait le mouvement : muscle agoniste.
o   Muscle qui se laisse faire, qui se relâche : muscle antagoniste.
-         Contraction isométrique : support de charge, pas de mouvement
·         Equilibre entre tension développée par les muscles et charge.
·         Maintien d’une attitude, de la position debout.
-         Phénomènes d’accompagnement :
·         Avant contraction  : potentiel d’action au niveau de la plaque motrice
·         Phénomènes thermiques : dégagement de chaleur pendant contraction et périodes de décontraction (chaleur constante) et de chaleur retardé (reconstitution des réserves énergétiques : dépend de la dépense énergétique qui a eu lieu).
-         Fatigue musculaire : stimulation de nombreuses fois un même muscle -> fatigue et réponse moindre à de nouvelles stimulations. Amplitude diminuée -> crampes, accumulation de déchets métaboliques.
-         Mécanisme de la contraction musculaire :
·         Sarcomère :
o   Etirement : bandes sombres identiques, bandes I augmentent.
o   Contraction : bandes sombres identiques, bandes I diminuent.
o   Mouvements de glissement entre filaments fins et épais.
·         Contraction : pont d’union qui s’accroche à l’actine, la poussant d’un cran -> glissement des filaments d’actine entre les filaments épais.
·         Repos : filaments de myosine et d’actine interdits de contact.
 
-         Résumé :
·         Libération d’Ach au niveau de la plaque motrice
·         Potentiel d’action (PA)
·         PA traverse la cellule musculaire d’un coup par les tubules T
·          Sorti du Ca du réticulum sarcoplasmique, grâce au PA
·         Fixation du Ca sur la troponine
·         Mouvement
·         Retour du Ca dans le réticulum sarcoplasmique : contraction stoppée

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