Transfert d'informations
Via la membrane plasmique, directs (jonctions gap) ou indirects.
Indirects, courtes distances : neurones à neurones, neurones à cellules glandulaires ou à cellules musculaires, via un neurotransmetteur.
Indirects, longues distances : neurones à long axone. Hormones des cellules glandulaires, sécrétées dans le sang, alertant des cellules avec des récepteurs protéiques en nombre limité (cellule cible, reconnaissance spécifique). Un récepteur reconnaît une seule molécule (parfois 2) et induit un effet biologique dans la cellule.
I) Récepteurs hormonaux.
2 types d'hormones :
- Hormones stéroïdes : origine corticosurrénalienne, activent des gènes nucléaires. Transportées par des récepteurs cytoplasmiques.
- Hormones peptidiques : hydrophiles. Ne traversent pas la membrane cytoplasmique. Récepteurs spécifiques sur la membrane.
A) Récepteurs à adénylcyclase (AC)
Phase intra-membranaire :
- Récepteur : protéine R réceptrice, adénylcyclase (AC), couplés à un transducteur Gs à 3 sous-unités : α(s), β, γ.
- Complexe hormone/R > changement de conformation > dissociation Gs en α(s) d'une part et β,γ d'autre part.
Phase intracytoplasmique :
- Changement α(s) > remplacement d'1 GDP par 1 GTP > activation α(s) > activation de l'AC > synthèse AMPc à partir de l'ATP > AMPc transmet le message et l'amplifie.
Schéma ICI
Gs et AC ne sont pas spécifiques d'un récepteur donné.
G = α+β+γ
Gs (stimulant) = α(s)+β+γ.
Gi (inhibteur) = α(i)+β+γ.
Spécificité récepteur/hormone.
Un récepteur = une hormone agoniste.
Antagoniste compétitif : substrats capables de se lier spécifiquement avec le récepteur empêchant l'agoniste de se fixer au récepteur.
II) Récepteurs synaptiques.
Transfert d'informations d'un neurone à un autre ou à une cellule musculaire.
A) Modification de perméabilité/potentiel d'action (PA)
Le PA comporte 4 phases :
- A : période de latence. Potentiel de repos du neurone (différence de potentiel ddp= -70mV). ddp résulte de la répartition des ions K+ qui sont 20 fois supérieurs dans l'axone qu'à l'extérieur.
- B : phase de dépolarisation. Quand PA survient, la ddp passe de -70mV à +10mV (jusqu'à +50mV). Augmentation de la perméabilité de la membrane aux Na. Elle est maximum lorsque la ddp est à son maximum.
- C : phase de repolarisation. La ddp passe de +50 à -70mV. Diminution de la perméabilité de la membrane au Na et augmentation de la perméabilité au K (maximum au milieu de la repolarisation). Cette perméabilité reste élevée aussi longtemps que la fibre est dépolarisée.
- D : phase d'hyperpolarisation. Diminution de la sortie de K.
B) Synapse.
Zone de contact entre 2 cellules excitables, séparée par une fente synaptique.
Vésicules = messager
Phase pré-synaptique : dépolarisation pré-synaptique pour permettre un PA. Passage des ions Ca vers l'intérieur du neurone. Fusion des vésicules pré-synaptiques avec la membrane pré-synaptique grâce à la synaptophysine
Phase post-synaptique : récepteurs nicotiniques sur la fibre post-synaptique fixant Ach (acétylcholine) > ouverture canaux Na de type ROC (entrée Na, sortie K) > dépolarisation post-synaptique > ouverture canaux Na de type VOC (régulés par la tension) > dépolarisation accentuée.
Schéma ICI
III) Autres récepteurs.
Action de l'aldostérone grâce à deux intermédiaires : inositol triphosphate (IP3) et Ca.
Branche calmoduline : Fixation angiotensine II (ATII) sur récepteur -> phospholipase -> dissociation du phosphatidylinositol diphosphate (PIP2) en IP3+DAG (diacylglycérol) -> DAG forte affinité pour membrane et IP3 -> la sortie de Ca à partir du réticulum endoplasmique dans cytosol -> fixation Ca-calmoduline -> activation des protéines kinases -> phosphorylation de protéines spécifiques de la cellule ->sécrétion immédiate d'aldostérone. Le Ca ainsi que la DAG contribueraient à fixer la fixation de la PKC au niveau de la membrane.
Branche PKC (protéine kinase C) : activation de canaux Ca grâce au complexe Récepteur/angiotensine II > forte entrée de Ca sous-membranaire. De plus, activation de la pompe Ca grâce à l'activation par le complexe calmoduline/Ca et à l'activation par le Ca de la PKC membranaire. PKC phosphoryle la pompe à Ca et active aussi des protéines spécifique de la cellule > sécrétion prolongée d'aldostérone.